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Innovation et destruction créatrice C’est certainement au titre de sa théorie de l’innovation et de la destruction créatrice que Schumpeter est le plus connu. Il a le mérite de replacer au cœur de l’économie le personnage de l’entrepreneur, totalement oublié depuis Jean Baptiste Say. |
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Le beau discours d’Alain Juppé |
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Mardi, 07 Mars 2017 00:00 |
Pouvait-on attendre mieux de lui ?
On pouvait craindre qu’il annonce sa candidature, il était pressé de toutes parts de ce faire, et les médias se délectaient déjà à l’annonce de deux candidats de la droite et du centre. Son renoncement a donc été rassurant pour les soutiens de Fillon, et blessant pour les juppéistes qui faisaient son siège. Certes, il aurait pu le faire avec plus d’abnégation et d’élégance, mais l’homme était visiblement blessé d’avoir à s’incliner une deuxième fois devant son adversaire. On va donc lui pardonner les propos blessants qu’il a alignés pendant une demie heure : - François Fillon a eu tort d’avoir évoqué un « complot imaginaire » et un « assassinat politique » ; - Le rassemblement de la famille républicaine est devenu « plus difficile » parce que les manifestants du Trocadéro s’étaient « radicalisés » et que François Fillon a fait preuve « d’obstination ». « Le passage de témoin ne peut donc se faire que dans la douleur ». Ainsi Alain Juppé a-t-il consciencieusement savonné la planche. Faut-il ajouter que sa conclusion peut s’entendre comme une nouvelle peau de banane ? Reconnaissant pourquoi ces primaires et cette campagne ont été des échecs pour lui, il a repéré deux causes : d’une part les Français veulent le renouvellement (« et je ne l’incarne pas ») d’autre part ils attendent l’exemplarité (« et je ne veux pas livrer mon honneur et ma famille en pâture »). Aveux courageux certes, mais qui peuvent aussi passer pour un nouveau croc-en-jambe, car c’est aussi suggérer que François Fillon, de son côté, n’incarne pas le renouvellement et n’hésite pas à sacrifier son honneur et sa famille. Mais retenons toutefois l’essentiel : d’entrée de jeu il a dénoncé le « fanatisme anti-européen » de Marine Le Pen, et « l’immaturité » d’Emmanuel Macron, candidat de François Hollande. |
» Emmanuel Hollande
» Nos craintes étaient justifiées, hélas !
» Nous partîmes cinq cents mais…
» Pourquoi je défendrai Fillon
» Qu’est-ce qui viendra après le mariage pour tous ?
Nouvelle Lettre de la semaine
Au sommaire du n°1362 du 2 mai 2018 Editorial : Victoire des Black Blocks
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