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Un nouveau monde de science et d’industrie Saint Simon « le dernier des gentilshommes et le premier des socialistes » (se définissait-il modestement) partage l’idée d’Auguste Comte : avec le XIXème siècle le monde est entré dans une ère scientifique. |
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Tous contre Valls |
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Écrit par Jacques Garello |
Mardi, 17 Janvier 2017 00:00 |
Mais tous, Valls compris, contre Fillon
Le premier débat télévisé, jeudi dernier, était d’une platitude et d’une tristesse à mourir : comme si le troupeau socialiste allait à l’abattoir. Celui d’avant-hier dimanche a été plus vivant, sans que pour autant il ait convaincu ceux qui avaient voté pour la droite et le centre en novembre de changer leur vote en faveur de l’un des sept candidats de la gauche. La raison de ce changement de registre a été le désir visible de certains protagonistes d’en découdre avec deux protagonistes : au cours de la première mi-temps, c’est Manuel Valls qui a été la cible puis, dans la deuxième mi-temps, feu nourri sur François Fillon.
Cette passion fratricide s’estompe à partir du moment où l’on aborde les problèmes de l’école et de la laïcité. Ici la gauche démontre qu’elle est bien éclairée par « les Lumières », citées à plusieurs reprises, tant par Valls que par Peillon. Le bouc émissaire sera désormais François Fillon, qui incarne une droite passéiste. Le combat, proclame Benoît Hamon, doit être celui « d’une gauche totale (entendez réunie) face à une droite totale (entendez totalitaire) ». Le front de la gauche doit être commun et l’accord quasi-unanime se fait pour inviter Macron (dont on pardonne le comportement de franc-tireur) et Mélanchon (un ancien de chez nous) à négocier l’union sacrée une fois la primaire terminée. Vient la minute de conclusion accordée à chaque candidat. S’illustre Vincent Peillon, pour qui la gauche est avant tout innovation, qui préfère le débat d’idées à l’affrontement entre leaders d’une classe politique « toujours en retard par rapport à la société française ». S’illustre Benoît Hamon porteur du message pur et dur de la gauche. S’illustre Arnaud Montebourg qui veut installer le PS français au cœur de l’Europe. S’illustre surtout Manuel Valls, sur une défensive raisonnée jusque là, mais qui porte l’estocade : « J’ai l’expérience, j’ai l’énergie ». Tout progrès est un combat et je mènerai le combat pour « une République forte et une France juste ». Puisqu’il est le dernier à s’exprimer, ces fortes paroles auront impressionné les téléspectateurs. Pourtant il s’est dit que ceux-ci ont tout de même classé Hamon devant lui. Un dernier commentaire concerne les trois journalistes « animant le débat », qui ont posé des questions particulièrement stupides et ont faussé sans cesse le débat. La galanterie nous interdit de dire de qui il s’agit. Au total 1,7 millions de téléspectateurs pour ce deuxième débat, contre 3,8 millions pour le premier (12 janvier) et contre 2,9 millions pour le deuxième de la primaire de la droite (3 novembre). François Hollande était au théâtre, et les téléspectateurs ont préféré TF1 (Magazine du Dimanche) et FR 2 (Drucker). Après demain 19 janvier, troisième et dernier débat. Faut-il s’attendre à quelque surprise ? Les socialistes semblent avoir tout dit. Il est vrai qu’ils n’ont pas grand-chose de nouveau à dire.
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