Nous voici parvenus à la fin de cette série d’articles que j’ai consacrée à la connaissance du socialisme. Evidemment il suffit de se reporter à l’actualité pour voir les dégâts que le socialisme est capable de faire dans une société et dans une économie. Mais il en est ainsi à cause des racines profondes de la philosophie socialiste, et non par hasard ou parce que l’on est en… Suite...
La justice, l’égalité, le progrès, la paix, etc. Les socialistes ne perdent pas une occasion de justifier leur projet de société en se référant à des valeurs a priori hautement dignes de respect, de nature à émouvoir les cœurs et à stimuler les esprits. Quelles belles choses, par exemple, que la justice, l’égalité, le progrès, la paix : qui ne s’en déclarerait pas partisan ?… Suite...
L’anthropologie socialiste Comment les socialistes voient-ils l’être humain ? On ne peut trouver de meilleure réponse que celle de Rousseau : dans un état de nature l’homme est bon, c’est la vie en société qui le rend mauvais. Il y a donc un mélange de naïveté et de cynisme. D’un côté le rêve d’une humanité originelle, où les passions et les intérêts s’harmoniseraient, où… Suite...
Les socialistes ont convaincu l’opinion publique que le capitalisme devait nécessairement évoluer vers des entreprises de plus en plus concentrées. Les grandes sociétés feront disparaître les PME, les artisans, les paysans. Deux raisons à cette inéluctable évolution : la recherche du profit, le profit de monopole. Le profit est une rente servie aux propriétaires : maîtres du… Suite...
L’idée est de Rousseau. Quand il s’agit de faire le bonheur des hommes, les élus du peuple, détenteurs de la souveraineté nationale, ont tout pouvoir de fixer les règles du jeu social. La loi est l’instrument de la transformation de la société parce qu’elle va bâtir l’homme nouveau : « Celui qui ose entreprendre d’instituer un peuple doit se sentir en état de changer, pour… Suite...
Tandis que le libéralisme prône l’état de droit, aucun homme ne pouvant ni se mettre hors la loi ni prétendre faire la loi, le socialisme propose la « société des égaux », celle où il n’y a plus aucune différence entre hommes, tous ayant la même destinée et la même situation. Il ne saurait en être autrement ; d’une part, tous sont soumis à un pouvoir politique central et… Suite...
Nantis d’un plan rationnel de la société parfaite à construire, les socialistes n’ont de cesse que de l’imposer. La construction ne souffre ni contestation ni retard. Ceux qui se mettront en travers du sens de l’histoire éclairée par la science seront par définition des ennemis du progrès et du bonheur de l’humanité. Ces réactionnaires méritent d’être neutralisés, et… Suite...
On dit en général que le socialisme est la doctrine de la propriété collective des moyens de production. C’est l’approche classique, héritée des œuvres de Marx. Emerveillé par les perspectives de développement et de richesse ouvertes par la révolution industrielle et le machinisme, l’économiste en déduisait que ceux qui réussissaient à s’emparer du capital s’attribuaient… Suite...
Le constructivisme: une présomption fatale Nul n’est allé plus loin dans l’analyse du socialisme que Ludwig von Mises (Le Socialisme, traduit en français et publié en 1938). Il présente ainsi l’essence du socialisme : la construction d’une société parfaite à travers une organisation collective. Tous les mots ont ici leur importance. Les socialistes s’intéressent à la… Suite...