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A l’occasion du bicentenaire d’Alexis de Tocqueville et de la 28ème Université d’Eté de la Nouvelle Economie (2005), l’ALEPS plaide pour le retour de la société civile : 55 pages, gratuit
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L’omniscience de Karl Marx Le succès de Karl Marx tient sans doute au fait qu’il donne une réponse complète (fût-elle fallacieuse) à tous les mystères de la vie des hommes en société. Il parcourt – superficiellement - toute la connaissance scientifique de son époque. |
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L'Abécédaire...
Il y a 333 entrées dans ce glossaire.Terme | Définition |
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CROISSANCE |
La croissance économique se caractérise par une augmentation durable de la production et des principales grandeurs économiques – comme le Produit Intérieur Brut ou PIB. Elle doit donc être distinguée : -de l'expansion (qui est un phénomène de courte durée), -du développement (qui s'accompagne d'importants changements des structures, des mentalités ou des institutions, et qui prend donc en compte les répercussions à long terme des phénomènes de croissance). Les sources de la croissance économique résident non seulement dans le travail (quantité, qualité des travailleurs) ou dans le capital (volume et rajeunissement du capital), mais aussi dans un troisième facteur, appelé facteur résiduel. COMMENTAIRE 1 Après bien des débats, la plupart des économistes voient dans ce facteur le poids de l’environnement institutionnel, et notamment du degré de liberté économique. En effet, les pays qui misent sur l'initiative et la qualité des hommes réussissent mieux que ceux ou l’Etat intervient, avec un secteur public pléthorique, des réglementations étouffantes, des impôts élevés, des restrictions aux échanges extérieurs. Cela a été clairement établi par les économistes qui calculent l’ « index of economic freedom ». COMMENTAIRE 2 En dépit de ces évidences, la croissance est contestée. Dans les pays développés, à la suite du premier rapport du Club de Rome ("halte à la croissance") (1958) puis de la conférence de Rio de Janeiro (1991), il a été beaucoup discuté des inconvénients de la croissance économique, en particulier sur l'environnement, et des avantages d'un arrêt de la croissance économique (croissance zéro) ou d’un développement durable. C'était oublier au moins deux éléments: d'une part, les nuisances engendrées par le monde industriel seront d'autant plus faciles à résoudre que les richesses produites seront importantes (et donc que la croissance sera rapide, car il est plus facile de financer un surcoût de dépenses en prenant sur les excédents qu'en se servant de ce qui est déjà utilisé) ; d'autre part, l'arrêt de la croissance économique implique parallèlement un arrêt des besoins économiques et de la progression du niveau de vie, des difficultés accrues pour l'emploi. Si l'on doit stopper, à quel progrès renoncer par priorité ? |